Un nouveau centre de coulée de billettes verra le jour à l’Usine Alma grâce à un investissement de 240 millions $
Rio Tinto réaffirme sa position de leader de la production d’aluminium à faible teneur carbone en annonçant aujourd’hui l’ajout, à son aluminerie d’Alma, d’un nouveau centre de coulée de billettes d’aluminium, augmentant ainsi de 202 000 tonnes métriques sa production annuelle de billettes.
L’annonce de cet investissement majeur, qui s’est déroulée ce matin lors d’une conférence de presse, permettra à Rio Tinto d’être plus agile et flexible pour répondre à la demande d’extrudeurs nord-américains en produits variés à haute valeur ajoutée, principalement dans l’industrie de l’automobile et de la construction. Une partie de la production de produits standards du centre de coulée de l’Usine Alma sera convertie vers des billettes d’aluminium à faible empreinte carbone. Cet aluminium sera donc transformé en produits ayant une plus grande valeur ajoutée.
« Nous sommes fiers de collaborer avec nos employés, les équipementiers québécois et nos partenaires pour concrétiser ce projet très attendu, qui permettra de répondre aux besoins de nos clients pour les décennies à venir », se réjouit Patrice Bergeron, directeur des opérations de l’Usine Alma.
Des retombées importantes pour la région
Les retombées économiques de ce projet sont estimées à près de 200 millions de dollars au Québec, dont plus de 65 millions au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le projet créera environ 40 nouveaux emplois permanents au sein de l’Usine Alma en plus de consolider les emplois existants.
Le centre de coulée actuel de l’Usine Alma sera agrandi pour accueillir les nouveaux équipements, tels que le puits de coulée et les fournaises. Les travaux de construction commenceront en mai 2023 et la mise en service devrait se faire au premier trimestre de 2025.
« La région continuera d’être un leader dans l’industrie de l’aluminium responsable en Amérique du Nord et de répondre à la demande croissante de ses clients pour de l’aluminium à faible teneur en carbone », de conclure Sébastien Ross, directeur exécutif, Opérations Atlantique.