Une deuxième vie pour les cuves de la salle 45

À la suite de la fermeture de la première salle de cuves du Centre d’électrolyse Ouest (CEO) de l’Usine Arvida, une équipe multidisciplinaire a procédé à la récupération de nombreux équipements, leur offrant une deuxième vie, puisqu’ils n’étaient pas arrivés à bout de leur durée de vie utile. Ce projet de revalorisation s’inscrit pleinement dans l’engagement de Rio Tinto envers la durabilité et la gestion responsable de ses ressources. Il témoigne également de l’implication des employés qui, par leur dévouement et leur expertise, vont toujours au-delà des attentes pour améliorer leurs pratiques et optimiser les processus.

Au départ, l’objectif de récupération portait sur 40 cuves, mais c’est un total impressionnant de 92 cuves qui ont été récupérées avec succès. Sur ces 92 cuves récupérées, le taux de récupération fut de 90 %, soit bien au-delà des prévisions initiales. Cette opération a permis de générer des économies substantielles pour l’organisation, estimées à 7,3 millions de dollars, tout en évitant l’enfouissement de milliers de tonnes de déchets.

Un portrait global des cuves a permis de déterminer leur durée de vie restante, maximisant ainsi leur réutilisation. Ces cuves ont toutes été réutilisées dans d’autres salles de cuves en 2024. « Ce n’était pas une pratique très courante de redémarrer des cuves arrêtées, alors il fallait trouver la bonne façon de faire pour assurer un bon taux de succès. Les cuves permettront de remplacer temporairement d’autres cuves jusqu’à atteindre leur fin de vie utile. Cela nous a évité de remettre des cuves neuves qui devraient être arrêtées dans un futur proche », explique Michel Dubé, chef de service, Services opérationnels et entretien (SOPE).

Une coordination exemplaire

Les défis étaient multiples. D’abord, l’équipe du CEO devait procéder à un arrêt minutieux des cuves pour faciliter leur récupération sans les endommager, ce qui a été un franc succès. Ensuite, il fallait réussir la récupération dans un délai serré pour permettre la poursuite des autres travaux de démolition. Une équipe multidisciplinaire (opérationnelle, entretien, technique et ingénierie) a dû analyser de manière précise le potentiel de récupération de chaque équipement. Ce travail d’équipe a permis d’optimiser chaque dollar investi, avec des prévisions financières ajustées en fonction des pièces récupérées.

Un travail d’équipe remarquable

Un autre facteur clé du succès de cette opération a été la collaboration fluide entre les différentes équipes, tant au niveau technique que logistique, puisque les opérations se déroulaient en même temps que la fermeture de la salle de cuves. « C’était un défi de faire cela au travers des opérations de démolition et des autres tâches. Ce sont des équipes qui avaient déjà des responsabilités et qui ont réussi à insérer ces nouvelles tâches dans les rouleaux de travail existants pendant que le reste du CEO opérait. C’était un gros travail de communication et de planification, relevé avec brio par tout le monde », fait valoir Michel Dubé avec fierté.

Une fois le métal restant dans les cuves retirés à l’étape du débrasquage, l’équipe du brasquage pouvait procéder à la reconstruction des cuves pour s’assurer de leur bon fonctionnement et corriger les défauts si nécessaire. De nombreux partenaires ont mis l’épaule à la roue, notamment l’équipe de Brasquage Sag-Lac, celle de Fernand Gilbert, ainsi que le Groupe Industriel AMI, qui ont contribué à l’élaboration et à la réalisation de la recette de préparation des cuves temporaires. Soulignons également le travail des équipes du CEO, qui ont pu remettre en fonction les cuves temporaires.

Outre les cuves, d’autres équipements ont également été récupérés et entreposés pour de futurs projets, comme les pièces des épurateurs et celles des superstructures des cuves. « Une équipe était responsable de faire la vigie de l’inventaire et de mettre à jour les prévisions financières, incluant les pièces récupérées. Cela nous a permis de faire de nouvelles prévisions budgétaires et de les présenter à l’organisation », ajoute M. Dubé.

Un projet de récupération avec un avenir prometteur

Enfin, cette initiative a ouvert la voie à de nouvelles possibilités de réutilisation d’équipements dans d’autres projets de démolition. « En préparation aux prochains arrêts, nous allons nous servir des leçons apprises. Nous avons aussi identifié de nouvelles opportunités et allons continuer à nous améliorer », termine Michel Dubé.

Grâce à l’implication de ses équipes et à une gestion rigoureuse, l’entreprise a su transformer un défi opérationnel en une véritable opportunité de valorisation!

Bravo à tous!