Un produit résistant pour une sécurité accrue
Depuis 20 ans, une problématique récurrente se produisait dans le secteur de l’électrolyse à l’Usine Alma et aucune solution permanente n’avait encore été éprouvée jusqu’à maintenant. Le vent a cependant tourné lorsque Stéphane Allaire, superviseur inspecteur qualité à l’électrolyse, s’est penché sur la question afin de trouver une solution viable, sécuritaire et abordable.
L’enjeu était de trouver une façon de protéger les coins de muret qui s’effritaient avec le temps. Au contact des transporteurs d’anodes qui doivent circuler dans un espace plutôt restreint, le béton recouvrant les murets se fissurait. Il fallait donc que les employés du civil se déplacent en urgence pour venir réparer les blocs, puisque l’armature en acier, comprise à l’intérieur du béton, était conductrice de courant et pouvait libérer jusqu’à 600 volts électriques.
Un premier essai, effectué il y a de cela deux ans, s’était avéré peu concluant et plutôt dispendieux. Le morceau de caoutchouc venant recouvrir le béton finissait ultimement par se détruire après quelques impacts. De plus, la pièce était somme toute assez onéreuse, d’une valeur de 3500 $.
C’est finalement en mars dernier que Stéphane Allaire a commencé ses recherches afin de dénicher la pièce ultime; quasi indestructible et offerte à faible coût. Fabriqué en Beauce, le recouvrement de caoutchouc est un produit entièrement québécois. En essai depuis plus de neuf mois, le produit a fait ses preuves de sorte qu’il se retrouve désormais sur toutes les parois des murets. Un total de 24 recouvrements ont été installés, à raison de 1180 $ par pièce.
Il s’agit d’un gain en sécurité, mais également d’une belle économie, puisqu’il sera possible de remplacer les pièces une à une si celles-ci devaient briser à nouveau. C’est une fierté d’avoir pris le temps de se pencher sur le problème et d’y avoir trouvé une solution rentable et efficace qui nous permet d’améliorer notre lieu de travail», témoigne M. Allaire.