Le savoir-faire du Centre Opérationnel Atlantique (COA) exporté en Australie
Le savoir-faire du Centre Opérationnel Atlantique (COA) est devenu une référence au sein de Rio Tinto. Tellement que nos collègues du côté du Pacifique reproduiront, dans les prochains mois, certains outils développés par l’équipe du COA à leur Centre opérationnel intégrée de Brisbane, en Australie (BIOC). Grâce au programme de Productivité intégrée qui a agi en tant que facilitateur entre les deux régions, trois collègues en provenance d’Australie ont visité le COA de Saguenay, à la fin août, pour s’imprégner de nos bonnes pratiques pour accélérer la réplication. Calvin Chandra, surveillant, et Melissa Wyllie et Jamieson Patarana, analystes, ont eu accès à toute l’équipe du COA, pour une durée de deux semaines, et ont été accueillis par les sites d’Alma et de Grande-Baie pour avoir une vue d’ensemble des façons de faire d’ici et parler avec nos gens.
« Exporter le savoir-faire que nous avons développé ici, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, au cours des sept dernières années, est une marque de reconnaissance. Nous avons appris, développé et acquis une foule de connaissances que nous pouvons aujourd’hui transférer à nos trois alumineries du Pacifique, ce qui génère encore plus de valeur pour le groupe Aluminium », souligne Dave Bolduc, chef de service, Centre opérationnel Aluminium.
« Nos initiatives du programme de productivité intégrée nous ont aidé à créer des ponts avec nos homologues du Pacifique. Ces liens nous ont permis de voir qu’il y avait possibilité de répliquer l’expertise que nous avons développée. C’est du jamais vu pour le groupe Aluminium. Cette collaboration nous permettra aussi, en Atlantique, de nous améliorer et de partager des connaissances dans d’autres domaines », précise M. Bolduc.
Depuis ses débuts en 2015, le COA travaille au cœur de nos opérations 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Les bons rapports collaboratifs entre analystes, opérateurs et surveillants constituent un élément clé des interventions du COA. Dans les dernières années, le COA a développé bon nombre d’outils technologiques, comme la plateforme Vigie. Elle aide les analystes et les opérateurs à avoir le même langage et un outil communs lorsqu’un écart survient. Vigie assure aussi que la communication de la bonne information soit faite aux bonnes personnes, au bon moment pour prendre les meilleures décisions.
« Nos pratiques, l’impact que nous avons sur les opérations, la collaboration que nous maintenons et l’efficacité de nos méthodes ont été démontrés. C’est une formule qui fonctionne bien et que nous sommes à déployer au BIOC, en Australie », explique Jean-Luc Allard, surveillant COA, Excellence opérationnelle & Opérations intégrées, qui a son tour visitera les installations australiennes pour supporter l’équipe du BIOC lors du déploiement.
Du côté de l’Australie, le déploiement du Centre opérationnel est prévu en novembre 2022. « En ce moment, l’usine que les analystes devront surveiller est en mode développement. En voyant de plus près ce que nous vivons dans nos installations ici en Atlantique et les interventions que nous faisons, nos collègues du Pacifique sont capables de faire un parallèle avec leur interface à eux. Cette expérience leur permet de faire des liens et de se préparer pour ce qui s’en vient. Ils peuvent se figurer plus concrètement comment les choses vont se passer et quel sera le rôle de chacun », fait valoir Luc Boudreault, coordonnateur du COA, Électrolyse et CTG.
Ce qu’ils ont pensé de leur séjour
Les collègues du Pacifique ont visité deux sites où ils ont rencontré des opérateurs, des superviseurs, des surveillants et des chefs de service. Par l’observation, Calvin Chandra, Melissa Wyllie et Jamieson Patarana ont pu se familiariser avec l’approche du COA et découvrir les services offerts dans les usines.
« Notre séjour nous a aidés à préparer la mise en service du Centre des opérations intégrée de Brisbane (BIOC) du côté des alumineries. Nous avons appris comment aborder le rôle d’analyste, comment utiliser l’outil Vigie, et avons eu l’occasion d’observer comment l’équipe entretient des relations de collaboration positives avec les collègues sur place. Je suis vraiment impressionnée par la stabilité des opérations des alumineries de l’Atlantique et par l’éthique de travail de tous ceux que j’ai rencontrés ici », confie Melissa Wyllie, analyste au BIOC.
« J’ai été très impressionné par la façon dont le COA est intégré à tous les aspects de l’exploitation de l’aluminerie », mentionne pour sa part Calvin Chandra, superviseur du BIOC.
Depuis le démarrage du projet, il y a quelques mois, les communications entre les équipes du côté Atlantique et Pacifique ont lieu sur une base hebdomadaire afin de s’assurer de transmettre le plus d’informations possible sur le fonctionnement du COA. « En terme de collaboration, c’est un vrai succès! Les gens là-bas mesurent la valeur ajoutée des connaissances et de la vision que nous leur partageons », souligne M. Allard qui s’est rendu à son tour en Australie à l’automne pour donner coup de main.
« On est heureux de recevoir Jean-Luc à Brisbane et j’espère que nous pourrons apporter à nos opérations dans le Pacifique le même état d’esprit et la même philosophie que le COA a développés au fil des ans. Cela prendra du temps, mais le partenariat continu que nous aurons avec l’équipe de l’Atlantique assurera le succès », ajoute M. Chandra.
« En tant qu’analystes, nous continuerons à travailler avec nos collègues de l’Atlantique et espérons nous entraider pour continuer à améliorer notre capacité à aider le site à l’avenir », conclut Mme Wyllie.