Une première au Québec : deux femmes du CRDA parmi les RioExperts
Le Centre de recherche et développement d’Arvida (CRDA) compte les deux premières femmes à intégrer le réseau RioExperts, au Québec. À l’emploi de Rio Tinto depuis 5 ans, Julie Élize Guérin, PhD, agr, se spécialise dans la valorisation des résidus de bauxite et sous-produits industriels, tandis que Marie-Christine Simard, M. Sc., se consacre à la gestion et le traitement des eaux usées et leur impact sur les milieux récepteurs, depuis son entrée en poste en 2017. Les deux scientifiques de recherche ont récemment été reconnues comme leaders dans leur domaine, une reconnaissance qu’elles reçoivent avec une grande fierté.
« Je suis surprise, parce qu’à mon sens, dans nos installations et dans les usines, il y a beaucoup de collègues féminines qui se distinguent par leur expertise et mériteraient aussi cette reconnaissance. Je suis fière d’être la première femme, à l’échelle de la province, à pouvoir me démarquer en intégrant ce réseau, » exprime Julie É. Guérin, dont la candidature a été retenue en août dernier.
« C’est une belle fierté, une belle reconnaissance! On monte nos dossiers de façon individuelle, avec le soutien de nos coachs et de nos mentors, mais au final on est reconnue pour le travail accompli et l’expertise que l’on détient personnellement. C’est exigeant, mais très valorisant comme processus, » confie Marie-Christine Simard.
« On a eu la chance, par les critères d’éligibilité, de démontrer ce qu’on a fait pour l’entreprise, pas seulement au niveau commercial, mais aussi au niveau de l’avancement des connaissances scientifiques et techniques uniques que nous avons développées pour l’entreprise. C’est un sentiment incroyable de voir la compagnie nous reconnaître pour ça », ajoute Mme Guérin.
Quel est l’accomplissement ou le projet dont vous êtes le plus fières?
Marie-Christine : « Ce qui me rend le plus fière, c’est de pouvoir relever des défis même en dehors de mon giron. Le CRDA couvre principalement l’Atlantique mais sa mission couvre aussi l’ensemble du groupe Aluminium. J’ai donc pu faire des mandats pour le Pacifique. Je suis amenée à supporter d’autres divisions et je trouve ça vraiment enrichissant de pouvoir étendre mes connaissances ».
Julie : « Pour ma part, le projet de valorisation de l’anhydrite, un résidu reconnu maintenant comme engrais pour plusieurs cultures comme à la culture des bleuets par exemple, est une réalisation qui me rend particulièrement fière. Grâce à mon expertise unique en R&D du domaine de l’agronomie, j’ai contribué à faire de ce sous-produit une matière essentielle aux agriculteurs d’ici et en plus disponible localement.
Nous avons touché tous les aspects qui mènent à la commercialisation; du développement à la R&D, avec la collaboration des producteurs agricoles et du Club Conseil Bleuet sans oublier mes collègues et alliés Marc-André Séguin et Jean Lavoie avec qui j’ai la chance de travailler sur plusieurs dossiers. C’est toute une chaîne de développement! C’est très satisfaisant en plus que cette histoire a fait le tour de la planète
Quel impact votre travail a-t-il sur les opérations de Rio Tinto d’un point de vue environnemental?
Marie-Christine : « Dans nos dossiers respectifs en lien avec le programme RioExperts, ce n’était que des exemples de projets ou de réalisations en lien avec l’environnement. Chaque jour, j’ai la conviction d’aider la compagnie à devenir « ESG impeccable » au niveau des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. En œuvrant dans ce domaine, on fait la différence sur une base régulière pour que Rio Tinto atteigne ses objectifs et soit « ESG impeccable », en diminuant son impact environnemental et en améliorant ses performances. »
Julie : « On a tous un rôle à jouer dans la décarbonation. De par les projets que l’on mène et la confiance que l’entreprise nous accorde, on a le sentiment de faire une différence, ce qui est très gratifiant. »
Quels ont été les moments ou les rencontres les plus marquantes dans votre parcours chez Rio Tinto?
Marie-Christine : « Il y a quelques années, avec l’équipe avec laquelle je travaillais et surtout avec mon inspirante collègue, Geneviève Doyer, nous avons remporté le Pioneer pitch au quatrième tour, et aussi le prix de l’Ordre des ingénieurs du Québec pour un projet innovant. C’est une chose de se faire reconnaître par la compagnie et c’en est une autre de se faire reconnaitre à l’externe. Ça permet d’aborder ce qu’on fait avec une nouvelle perspective.
Je pourrais aussi dire que plusieurs personnes ont marqué ma carrière. J’ai rencontré des gens, beaucoup de femmes et d’hommes qui sont dans la compagnie depuis longtemps, qui m’ont supportée et m’ont ouvert des portes, Geneviève en est l’une d’elles. Ce sont des alliés qui m’ont amenée ailleurs. Ces rencontres ont été nourrissantes et d’une grande force dans mon parcours. »
Julie : « L’esprit d’équipe et l’entraide qui règnent chez Rio Tinto nous permettent de nous élever. C’est entre autres grâce à nos alliés et à leurs bons conseils que l’on parvient à se démarquer, à se réaliser et élever nos standards. Il y a toujours quelqu’un pour apporter son soutien et aider.
Pour ma part, j’ai beaucoup de moments et de rencontres marquantes, dont celle avec mon collègue Sébastien Fortin, un senior dans l’entreprise, grâce à qui j’ai pu développer mon réseau de contacts à l’international.
Comment les valeurs de Rio Tinto se traduisent-elles dans votre quotidien?
Marie-Christine : « La curiosité, ça fait partie de notre quotidien au centre de recherche et développement Arvida! C’est ancré en nous quand on est dans ce domaine- là. Il faut dépasser nos idées, sortir des silos et travailler en équipe. On a besoin des autres pour s’aider. Seul, on va plus vite, mais en équipe on va plus loin. »
Au plan personnel, quelle satisfaction vous procure votre travail?
Marie-Christine : « Travailler en environnement c’est valorisant, parce qu’on fait du bien. La mission que nous avons me motive énormément. Savoir que l’entreprise partage cette vision-là y contribue pour beaucoup. Nous avons la chance de pouvoir travailler dans plusieurs installations et de bénéficier d’un grand « terrain de jeux » où les gens nous ouvrent les portes. La diversité des opportunités et des projets sur lesquels on peut travailler est hors du commun.
Un des avantages d’œuvrer dans un milieu de travail comme le nôtre, c’est assurément la qualité des gens que l’on côtoie! »
Julie: C’est un privilège extraordinaire d’avoir des collègues qui ont les mêmes convictions que nous et de faire ensemble notre part pour l’environnement.
C’est le meilleur emploi au monde! Nous avons beaucoup de chance! »
Josette Ross : «Pour ma part, je suis tellement fière qu’encore une fois le CRDA soit parmi les acteurs majeurs de l’avancement de la présence des femmes en sciences. Ayant moi-même brisé le plafond de verre en 2021 en devenant la première directrice générale au CRDA en 75 ans d’histoire, ça me remplit de bonheur de voir mes expertes être reconnues par ce précieux programme de Rio Tinto.
Plus encore, Marie-Christine et Julie-Elize sont deux scientifiques que j’ai personnellement embauchées quand j’étais chef de service, difficile à nier que ça ajoute encore plus à ma fierté. Bravo mes chères RioExpertes, continuez à paver la route, vous êtes des modèles pour celles qui nous suivent!