Opératrices au changement d’anodes, un métier pour elles
Josiane Guy et Laury Lambert figurent parmi les quelques opératrices à l’électrolyse du secteur P155 de l’usine Laterrière. Toutes deux y ont fait leur entrée en salles de cuves en mai 2022 et aspirent depuis à y faire carrière encore de nombreuses années.
Après avoir œuvré comme éducatrice spécialisée auprès des personnes présentant des troubles du comportement, Josiane Guy souhaitait changer de carrière du tout au tout. Une décision qui aura eu l’effet escompté, puisque la jeune femme se plaît beaucoup dans l’exercice de ses fonctions. « J’avais besoin de changer d’air et de voir autre chose. Le domaine industriel m’intéressait et c’est ce qui m’a amené à postuler chez Rio Tinto », explique-t-elle.
Dans ses expériences de travail précédentes, Laury Lambert avait eu l’occasion d’évoluer dans des environnements de travail majoritairement masculin et y avait apprécié l’ambiance de collégialité qui y régnait. « Une fois qu’on intègre le milieu industriel, se rendre chez Rio Tinto devient un but », laisse-t-elle entendre.
Les deux jeunes femmes ont amorcé leur formation en même temps. Affectées au changement des anodes, elles n’ont eu aucun mal à faire leur place même si elles percevaient par moment les réserves de certains collègues du sexe opposé. Aujourd’hui, les deux jeunes femmes ont développé un grand sentiment d’appartenance envers l’équipe.
Les deux opératrices n’ont pas froid aux yeux. Malgré les contraintes que comporte leur environnement, notamment la chaleur intense, les lourdes charges et la présence de contaminants, elles parviennent à mener leur travail à terme et en retirent une grande satisfaction.
« C’est un métier qui demande beaucoup de vigilance et d’endurance. Ce qui me rend fière, c’est d’arriver à livrer la marchandise. J’aime qu’on me dise que j’en ai dedans », exprime Josiane Guy.
Pour elles, la dynamique d’équipe et l’esprit de camaraderie font partie des éléments les plus agréables du travail d’opératrices au changement d’anodes. « On travaille rarement avec la même personne, mais peu importe avec qui ont fait équipe, on réussit toujours à avoir une technique et à apprendre. C’est challengeant », poursuit Mme Guy.
Pour Laury Lambert, chaque journée amène son lot de nouveaux défis qui lui procurent le sentiment de se dépasser elle-même. « Il y a beaucoup de choses à apprendre et c’est vraiment intéressant de découvrir les procédés qui sont derrière le produit fini », dit-elle avec enthousiasme.
Le fait d’être à l’emploi d’une entreprise d’envergure comme Rio Tinto les rend particulièrement fières. Alors que Josiane entrevoit les possibilités d’avancement et a l’ambition, au fil du temps, d’apprendre d’autres métiers, Laury, elle, souhaite continuer de se familiariser avec d’autres procédés. Un aspect qu’elle trouve fascinant!
À leurs yeux, des mesures concrètes sont mises en place pour rendre l’intégration des femmes encore plus harmonieuse. Impliquée sur plusieurs comités, Josiane soutient que l’entreprise est très proactive et soucieuse d’adapter la réalité du travail à la main-d’œuvre féminine.