Des stations de lavage d’embarcation pour protéger l’écosystème du lac Saint-Jean
Une somme de 1 090 000 $ sera injectée dans l’implantation de stations de lavage d’embarcation au Lac-Saint-Jean qui se déploiera sur trois ans. Le projet, initié par la Corporation de LACtivité Pêche Lac-Saint-Jean (CLAP), vise à protéger l’écosystème en prévenant l’introduction d’espèces aquatiques envahissantes. Tourné vers l’avenir et souhaitant promouvoir une économie responsable en lien avec la préservation de l’environnement, Rio Tinto agit à titre de partenaire financier avec une contribution de 300 000 pour les prochaines années.
« Rio Tinto est fier de soutenir, la Corporation de LACtivité Pêche Lac-Saint-Jean dans l’implantation d’un réseau de stations de lavage d’embarcation au Lac-Saint-Jean, grâce à une contribution de 300 000 $ pour les trois prochaines années. Ce projet de collaboration entre différentes parties prenantes illustre bien notre engagement à protéger et préserver cette ressource locale inestimable, le lac Saint-Jean (Le Pekuakami), situé sur le territoire ancestral des Pekuakamiulnuatsh, où Rio Tinto opère depuis près de cent ans. » Richard Dallaire, conseiller sénior en relation avec le milieu, Programme de stabilisation des berges du lac Saint-Jean, Rio Tinto.
L’aide financière du gouvernement du Québec s’élève à 3525 000 $, les MRC de Lac-Saint-Jean-Est, de Maria-Chapdelaine et du Domaine-du-Roy participeront à une hauteur de 225 000 $ et la CLAP à 40 000 $.
Prévention et sensibilisation
Sur les 25 sites de mise à l’eau publics du lac Saint-Jean, une douzaine seront munis d’une station de lavage préfabriquée construite en usine par Ozero Solutions. Pour l’année 2024, six municipalités ont déjà confirmé leur intention de procéder à l’installation d’une station de lavage. Il s’agit de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, Péribonka, Roberval, Saint-Gédéon, Saint-Henri-de-Taillon, ainsi que Saint-Thomas-Didyme pour le lac à Jim. Celles-ci viendront s’ajouter aux deux stations déjà existantes de Lac-Bouchette et Labrecque, implantées respectivement en 2022 et 2023.
Selon Marc Archer, directeur général de la CLAP, ces dispositifs de prévention arrivent à point alors que la problématique des espèces aquatiques envahissantes est préoccupante à l’échelle du Québec. « Il est minuit moins cinq et c’était le temps de passer à l’action », mentionne ce dernier. Des 4 800 embarcations de pêche circulant chaque été sur le lac Saint-Jean, près de 40 % proviennent de l’extérieur de la région. « Les embarcations proviennent des municipalités du sud du Québec où on retrouve le plus (grand nombre?) de lacs contaminés à l’heure actuelle. Le principal vecteur de contamination potentielle au lac Saint-Jean provient des embarcations de pêche sportive, auxquelles s’ajoutent les motomarines et les embarcations non motorisées comme les kayaks, les canots, les planches à voile, les planches à pagaie, etc. », explique-t-il.
Une campagne de sensibilisation publique de 150 000 $ dont Rio Tinto est le commanditaire exclusif, sera également déployée par Zed l’agence (?) au cours des trois prochaines années.
Rappelons que Rio Tinto est partenaire de la CLAP depuis sa création en 1996. « Notre soutien financier à la CLAP totalise 575 000 $ depuis 2015, dont 275 000 $ pour l’aménagement de frayères artificielles pour l’éperlan arc-en-ciel dans le lac Saint-Jean en 2017 et 2023. Ce projet tout à fait novateur visait à consolider la production naturelle d’éperlan au profit de l’ouananiche, du doré jaune et de la pêche sportive au lac Saint-Jean », précise Richard Dallaire en terminant.