Laurie Bédard-Tremblay : fìère ingénieure ambassadrice
L’ingénieure mécanique Laurie Bédard-Tremblay, conseillère principale – Décarbonisation Atlantique Aluminium, exerce un métier qui la passionne. À l’emploi de Rio Tinto depuis 2008, elle supporte une initiative de l’Ordre des ingénieurs du Québec en agissant à titre d’ambassadrice de la profession auprès des jeunes du secondaire. En partageant son parcours, Laurie Bédard-Tremblay a la satisfaction de faire une différence pour la relève féminine aspirant à une carrière en génie.
Le 15 décembre dernier, elle a animé trois ateliers destinés aux élèves de troisième secondaire de l’école Polyvalente Arvida, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. À ce stade de leur parcours scolaire, les jeunes qui désirent poursuivre leurs études dans un domaine lié aux sciences ont à faire le choix de certaines matières déterminantes pour concrétiser leur projet professionnel. La rencontre avec des gens sur le marché du travail est l’occasion de faire découvrir la profession d’ingénieur auprès des jeunes interpellés par celle-ci.
« Je veux montrer aux jeunes, et plus particulièrement aux filles, que c’est quelque chose d’accessible. Je leur raconte mon parcours scolaire atypique et mon cheminement professionnel qui m’a donné l’occasion d’explorer différentes facettes et rôles chez Rio Tinto. Je leur présente des projets que j’ai réalisés. La profession d’ingénieure m’a permis de relever des défis et de voyager, notamment en Colombie-Britannique, en Europe, puis plus récemment en Australie dans le cadre de projets. Je mène une carrière où je peux m’épanouir et relever toutes sortes de défis. C’est également un domaine où les conditions pour se développer sont très favorables », exprime Laurie Bédard-Tremblay.
Lors de l’atelier, les groupes rencontrés ont l’occasion de s’initier à l’ingénierie par la résolution d’un problème concret. La mise en situation qui leur est proposée consiste à fabriquer un membre articulé pour une personne qui aurait perdu la préhension de sa main.
« Je leur donne un problème de la vraie vie avec du matériel et eux, basés sur un modèle, doivent développer un mécanisme qui va le résoudre. L’atelier est aussi l’occasion de défaire certaines idées préconçues qui persistent au sujet de la profession. »
Cette expérience d’apprentissage inusitée suscite l’intérêt de plusieurs jeunes qui innovent dans la réalisation de leur prototype. De part et d’autre, cet échange s’avère stimulant. Laurie Bédard-Tremblay aime constater l’intérêt que la relève potentielle porte à son métier. Par cette implication, l’ingénieure a le sentiment de faire une différence en matière de diversité et d’inclusion.
« En partageant mon expérience en tant que femme dans un domaine majoritairement masculin, je vois que, comme employée, je peux faire une différence, aussi petite soit-elle, pour faire voir à la prochaine génération que tout est possible! », conclut-elle.