Denis Paquet : un allié reconnu par ses pairs
C’est en mai 1989 que Denis Paquet fait son entrée chez Rio Tinto. Il a depuis œuvré dans tous les secteurs de l’usine Vaudreuil qu’il connaît comme le fond de sa poche. Impliqué pour le réseau des aidants naturels, il est considéré comme une personne de confiance, à l’écoute et disponible pour quiconque en ressent le besoin. Sa contribution en matière de santé et de sécurité a été reconnue lors du Grand Prix de la CNESST de 2018. Aujourd’hui superviseur mandats stratégiques, son expérience des trois dernières décennies ainsi que ses grandes qualités de gestionnaire font de lui un précieux conseiller, un facilitateur et un collègue hautement apprécié.
Vous êtes une personne engagée au niveau de la santé et de la sécurité, en quoi est-ce important pour vous?
Nous travaillons dans des usines chimiques et ce sont des environnements où il n’est pas facile de travailler. Il faut vraiment être à l’affût. La sécurité pour moi, ça a toujours été un engagement qui me tient à cœur et pour lequel j’en suis venu à me démarquer auprès des opérateurs et les mécaniciens que j’ai côtoyés. J’ai fait beaucoup de « plancher » dans ma carrière et c’était important que les procédures soient respectées. C’était obligatoire que les travailleurs analysent leurs tâches avant d’aller les faire. Ils pouvaient les accomplir seulement si les conditions étaient acceptables de manière à diminuer les risques. En 2018, j’ai été l’un des quatre finalistes régionaux pour les Grand Prix de la CNESST – catégorie leader en SST. J’étais très fier de cette reconnaissance.
Vous êtes entre autres aidant naturel depuis 20 ans, quelle satisfaction vous procurent vos différentes implications?
Je fais beaucoup de « un à un » dans mes relations de travail. J’accorde beaucoup d’importance à l’aspect relationnel. C’est quelque chose que j’aime et c’est probablement une des choses qui me manquera le plus lorsque je prendrai ma retraite.
J’ai beaucoup travaillé en collaboration avec l’agent d’aide Bruno Turbide, maintenant retraité. Je suis attentif et capable de détecter si quelqu’un ne va pas bien. Dernièrement, nous avons redémarré les cohortes d’aidants naturels et j’en suis bien content parce que c’est une grande force dans notre milieu. À travers les années, j’ai eu le privilège que beaucoup d’individus m’accordent leur confiance et s’ouvrent à moi, ce qui m’a permis d’être présent pour eux et de pouvoir les référer quand ils avaient besoin d’aide.
J’agis aussi comme parrain des superviseurs de l’usine Vaudreuil. Je rencontre les nouveaux superviseurs et les accompagne dans l’adaptation qu’entraîne leur intégration dans les différentes installations. Je suis également impliqué sur le comité de développement des superviseurs au niveau régional. Mon expérience dans les différents secteurs de l’usine fait en sorte que je connais bien les subtilités et les enjeux sur le terrain. J’aime beaucoup conseiller et dénouer les impasses.
Quel moment fort vous vient à esprit lorsque vous songez à votre carrière?
Il y en a plusieurs. Encore aujourd’hui, j’ai du plaisir et je suis content d’aller travailler. Depuis 2019, je travaille sur le projet OBP (Occupation, Building, Program) qui a pour objectif de rendre les opérations plus sécuritaires en éloignant les travailleurs des sites à haut risque lorsque leur présence n’y est pas requise, par exemple, lors de leur période de repos ou lorsqu’ils ont à effectuer du travail de bureau. C’est un défi qui est dans mes cordes!
Je garde également un très bon souvenir du voyage que j’ai effectué en 2018, en Australie, pour la diversité et l’inclusion. La barrière de la langue était assurément une contrainte, mais ça a été une expérience mémorable!