Colloque Tshakapesh : préserver la culture autochtone par l’éducation
L’engagement de Rio Tinto envers les peuples des Premières Nations se manifeste de multiples façons. La multinationale cultive notamment des liens étroits avec différentes organisations pour qui elle est une partenaire clé. Dans le cadre du Colloque Tshakapesh, Rio Tinto s’est alliée à l’UQAC pour un partenariat de l’ordre de 30 000 $, donnant suite à d’autres initiatives destinées à appuyer les Premières Nations telles que la Chaire de recherche sur l’autochtonisation de l’enseignement supérieur (1.5 million sur cinq ans, en 2021) et le Pavillon de la culture des peuples autochtones, plus communément appelé le Centre des Premières Nations Nikanite (2.6 millions, en 2016).
« Depuis de nombreuses années, plusieurs partenariats sont établis avec Rio Tinto, notamment en ce qui a trait à la recherche […]. L’engagement de la multinationale envers les Premières Nations s’est traduit entre autres par sa contribution majeure à la construction du Pavillon de la culture des peuples autochtones, qui s’inscrit parmi les gestes significatifs de Rio Tinto envers les étudiants autochtones. Il y a un an, nous avons annoncé un important partenariat sur l’autochtonisation de l’enseignement supérieur […] et dernièrement, nous avons bénéficié d’un support en lien avec la tenue du Colloque Tshakapesh », exprime Romain Cunat, conseiller aux partenariats, Vice-rectorat aux partenariats, aux affaires internationales et autochtones de l’UQAC.
Une quinzaine de conférences et ateliers se sont succédés, abordant des enjeux liés à la préservation et à l’enseignement de la langue innue auprès des jeunes, ainsi qu’à l’autochtonisation du savoir, la sécurisation culturelle dans le parcours scolaire et l’intégration de l’histoire et de la culture autochtones en enseignement. Par ailleurs, le Colloque a été l’occasion de faire rayonner les connaissances de nombreux professeurs de l’UQAC qui effectuent de la recherche avec les communautés autochtones, dans les domaines de l’éducation, des langues et des sciences humaines et sociales.
« Le Colloque s’inscrit dans un partage de bonnes pratiques pour favoriser l’accès aux études supérieures. Pour nous, c’est l’occasion d’aller chercher des idées innovantes et inspirantes et de découvrir de nouvelles façons d’améliorer les programmes que nous offrons aux Premières Nations pour favoriser la sécurisation culturelle, de l’admission à la diplomation », fait valoir Guylaine Malaison, directrice des Centres de formation, responsable du Centre des Premières Nations Nikanite.
En soutenant la tenue du Colloque Tshakapesh par le biais d’un partenariat avec l’UQAC, Rio Tinto démontre sa volonté de soutenir le développement et l’épanouissement des jeunes autochtones et de mettre en place les meilleures pratiques en termes d’intégration, d’écoute et d’adaptation.
« Nous voyons la collaboration avec l’UQAC comme un tremplin pour aider à la formation des jeunes autochtones […]. Le Colloque a mis en lumière la préservation de la culture, des langues et de l’histoire des Premières Nations comme étant la pierre angulaire pour tout ce qui touche l’apprentissage. C’était pour nous une opportunité très enrichissante non seulement en ce qui a trait l’éducation, mais aussi aux bonnes pratiques à instaurer dans notre milieu d’affaires. Nous en sommes ressortis imprégnés par de grandes rencontres et de apprentissages pour faire partie de la solution. Plusieurs membres de l’équipe de Rio Tinto étaient présents à l’événement », conclut Sabrina Tremblay, Directrice aux relations avec les Premières Nations, Opérations Québec, chez Rio Tinto.