Des nichoirs faits sur mesure
Les portes du hangar numéro 8 du port sont devenues, au fil du temps, le lieu de résidence estival d’une colonie d’hirondelles à front blanc. Comme le projet de modernisation des Installations portuaires de La Baie nécessitait la destruction de ce hangar, des efforts considérables ont été déployés pour déménager la colonie avant son retour de migration.
En collaboration avec un professeur de l’Université du Québec à Chicoutimi, Jacques Ibarzabal, Rio Tinto a entrepris en 2019 le projet de relocalisation des oiseaux sur le site adjacent aux Installations portuaires en recréant l’habitat des hangars sur des nichoirs faits sur mesure avec des nids d’argile. Il faut savoir que les hirondelles de cette espèce déploient une énergie considérable pour la création de leurs nids et la reconstruction complète de la colonie pourrait diminuer leurs chances de reproduction.
Suite aux efforts considérables de l’équipe du projet MQDA (Modernisation des quais et du déchargement d’alumine), les ressources des opérations du port ont entamé un autre projet avec des élèves du programme de citoyenneté responsable de l’école secondaire des Grandes-Marées. Deux groupes d’élèves ont créé des nids supplémentaires en argile pour les placer dans les nichoirs. « C’était vraiment une belle activité et les élèves ont mis beaucoup d’efforts dans la reproduction des nids. Nous avons profité de l’occasion pour leur présenter la vidéo de la chaîne de valeur aluminium et leur donner plus d’information sur les opérations de Rio Tinto au Saguenay–Lac-Saint-Jean », explique Mathieu St-Gelais, chef de service adjoint aux Installations portuaires.
En plus de la construction des nichoirs, les portes qui abritaient précédemment les nids d’hirondelles ont été découpées et installées sur les nouvelles structures pour recréer le plus fidèlement possible l’habitat précédent. Ce sont sur celles-ci que les nids faits par les élèves seront installés.
La nouvelle colonie d’hirondelles a été nommée la colonie des Grandes-Marées en l’honneur des élèves qui ont contribué au projet. Les élèves ont d’ailleurs pu visiter les nichoirs le 4 juin dernier et voir le fruit de leurs efforts.
C’était vraiment agréable de faire cette activité avec eux et j’ai pu rencontrer des jeunes très impliqués et très soucieux de l’environnement et du développement durable. Ils sont très engagés et ont fait une différence dans la réalisation de ce projet. C’est vraiment un exemple de réussite et de collaboration entre les employés d’opérations, ceux du projet et de la communauté », conclut Mathieu St-Gelais.